Nobody Saves the World : le petit RPG qui monte, qui monte…

Nobody saves the world repose sur un principe simple mais redoutable d’efficacité : un héros tout ce qu’il y a de plus lambda, petit, blanc, aucun signe distinctif. Sa singularité ? Son pouvoir de métamorphose. Sorti début 2022, ce jeu vidéo indépendant s’est rapidement fait remarquer par la presse et les joueurs. Développé par le studio canadien DrinkBox Studios, cet action-RPG / dungeon crawler au gameplay original est une véritable pépite. Voyons en détail ce qui fait le charme de ce titre surprenant.

Un concept de transformations inédit

L’idée la plus marquante de Nobody Saves the World est sans aucun doute son système de transformations. Le personnage contrôlé par le joueur peut littéralement se métamorphoser en 18 créatures différentes. Chacune dispose de capacités uniques pour combattre et résoudre les nombreuses quêtes du jeu.

On peut par exemple incarner un cheval capable de donner des coups de sabot, un zombie cracheur de poison, un œuf roulant à grande vitesse ou même une sorcière volante ! Il y a vraiment le choix. Les transformations se débloquent progressivement et permettent d’accéder à de nouvelles zones du monde ouvert.

Des quêtes variées et un gameplay addictif

Complétant ce concept original, Nobody Saves the World propose des dizaines de quêtes optionnelles très variées. On y trouve des défis d’exploration, des énigmes, des combats de boss et bien d’autres surprises.

Chaque quête réussie octroie des points d’expérience pour débloquer de nouvelles compétences. Le gameplay est vraiment addictif, puisant son inspiration dans les meilleurs RPG d’action. Les contrôles sont excellents et les transformations apportent unindéniable souffle de fraîcheur au genre.

Un univers rétro charmant

Graphiquement, le jeu mise sur le pixel-art et une direction artistique volontairement rétro. Les développeurs de DrinkBox Studios ont imaginé un monde coloré et des personnages au design attachant, évoquant les jeux 16 bits des années 90.

Malgré des graphismes en 2D, les décors regorgent de détails et sont diversifiés, allant de la grotte sombre à la prairie verdoyante. L’ambiance sonore contribue également beaucoup au charme désuet du jeu.

Un franc succès critique et public

À sa sortie, Nobody Saves the World a rapidement séduit joueurs et critiques grâce à son concept astucieux et son univers accrocheur. Le studio DrinkBox s’est illustré par le passé avec les séries Guacamelee ! et Severed. Mais ce nouvel opus est clairement sa production la plus aboutie et innovante à ce jour.

Le jeu a reçu un accueil dithyrambique sur Xbox et PC. La version Nintendo Switch, optimisée pour le gameplay nomade, a même élargi son audience. Preuve qu’une bonne idée et une réalisation soignée suffisent à transformer un petit studio indé en développeur de haut vol !

En conclusion, Nobody Saves the World est un jeu indé qui a su se démarquer par son concept unique. J’ai été conquis en y jouant sur Switch et j’ai adoré naviguer dans cet univers loufoque. Il va sans dire que DrinkBox Studios se hisse au rang des développeurs à surveiller de près. Si vous êtes en quête d’une expérience de jeu originale et captivante, ne cherchez plus, Nobody Saves the World est fait pour vous !

Et plus si affinités

Benjamin Getenet

Posted by Benjamin Getenet

Quand il n'est pas en train de s'occuper de ses patients (il est psychologue dans le civil) ou de rédiger sur son blog professionnel, Benjamin Getenet s'occupe des domaines scientifique et psychologique dans les rubriques de The ARTchemists. Normal, c'est un geek, passionné d'ordinateur, de mécanique, de tout ce qui fait "bip", "vroum" et autres cliquetis.

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