Le streaming au féminin : faut-il être sexué pour être un bon joueur ?

Je ne saurais même pas comment commencer ce genre d’article si je n’avais pas pris énormément de temps afin de m’y préparer … et si je n’avais pas un peu déblayé le terrain avec Madmoizerg chroniqué il y a environ un an. Les communautés de gaming féminin, les différences entre celles-ci, ce que cela entraîne… Pourquoi ces dames veulent-elles absolument se différencier de la communauté masculine ? Par où commencer ? Par le commencement : j’ai suivi plusieurs streams féminins afin de voir comment cela se passe, et ce qu’il y a de différent par rapport aux streams masculins. Et j’ai prié très fort que mes lecteurs ne me taxent pas de gros misogyne, ce qui n’est vraiment, mais vraiment pas le cas, vu que la communauté gaming, comme moi-même, sommes bien contents de compter un nombre d’adeptes « filles » dans ses rangs. Encore faut-il savoir ce qu’on a en face de soi : vrais mannequins, anciennes stars du X ou véritables joueuses chevronnées et passionnées ?

Entre séduction, provo et drama

Tara Babcock

Dans un premier temps, regardons le cas Tara Babcock. Cette jeune femme représente exactement ce que les gamers appelleraient « Haters gonna Hate ». Une femme qui pousse à l’extrême son côté féminin, mettant toujours son décolleté en valeur, parlant souvent de sexe et surtout jouant à Starcraft 2 ! D’après mes souvenirs, il me semble d’ailleurs que les Madmoizerg s’étaient plaint qu’une femme comme elle fasse partie de la communauté féminine, et ça peut se comprendre ! Lorsque vous la regardez, vous ne savez absolument pas où poser les yeux. Vous ne savez pas si elle a des viewers à cause de son niveau de jeu ou de son décolleté et, bien sûr, à chaque fois qu’elle demande quelque chose, elle l’obtient ! En conclusion, Tara est une femme qui s’assume peut-être un peu trop, et qui ferait même tâche dans le circuit (opinion personnelle qui n’engage que moi …).

Mia Rose

On peut aussi parler de « Mia Rose ». Cette streameuse était auparavant une star du porno, recyclée aujourd’hui pour faire du gaming avec passion. Elle ne cache pas son passé, mais évite d’en parler sur son stream. Cela dit, plusieurs histoires ont refait surface, et la plupart du temps, les personnes qui la regardent sont bien entendu des mecs, probablement en manque de sexe, qui cherchent à tout prix à se faire remarquer en posant des questions osées à cette ancienne star du X, qui doit si bien s’y connaître. Pour la petite histoire, cette jeune femme est amie avec « Destiny », un ancien joueur de Starcraft 2, relativement bon et populaire. S’étant maintenant mise à jouer à League of Legends, Mia aurait demandé à Destiny de lui envoyer du public en lui faisant de la pub, en promettant à ses viewers que, si elle atteignait 5.000 spectateurs en même temps, elle serait prête à se dévoiler en direct. Bien entendu, cela n’a pas eu l’effet escompté, et son nombre de viewers n’a fait qu’augmenter… pour voir les insultes et des menaces fuser sur son Tchat. Dernière petite information : Destiny et Mia étaient en fait légèrement « arrosés » sur le moment.

Pooksie

Troisième cas (Je vous promet, j’en fais encore un dernier après celui-ci, et on arrête les dégâts), pourquoi ne pas prendre « Pooksie » ? Cette personne, en couple avec Voyboy, grand joueur de League of Legends, aura réussi à gagner en popularité de par sa simplicité, du fait qu’elle se respecte énormément et qu’elle joue relativement bien. Elle aura fidélisé des abonnés avec les personnes ayant du temps à vendre, et donc se verra attribuer la médaille du mérite, si on devait faire la comparaison avec les deux personnes précédentes ! Pooksie, aussi connue sous le nom de Pamella, était en passe de devenir une référence dans le milieu du stream féminin sur LoL. Avant, bien sûr, qu’un drama ne fasse ENCORE son apparition. Je ne parlerais pas explicitement de ce qui s’est passé, pour ne pas enfoncer sa popularité, mais sachez qu’elle devra tout recommencer à zéro si elle veut se refaire un nom, bien que j’imagine que ses vrais fan sauront ne pas lui en tenir rigueur, continuer de la respecter, et bien entendu, de la soutenir !

Gameuses émérites : l’effacement des différences ?

Être une femme vraiment femme dans le monde des jeux vidéos est donc une chose délicate, et le machisme ambiant de la communauté du gaming n’aide pas les choses. Bien entendu, certaines demoiselles n’auront pas grand mal à jouer et même à se faire un « Fanclub »… Le problème reste la différence que chaque personne se fait d’un homme et d’une femme : et là, on est encore trop souvent au Moyen Âge. Et c’est à ce stade que nous abordons la quatrième et dernière catégorie : les joueuses qui se respectent, ne parlent pas de sexe à tout bout de champ, ne s’exhibent pas devant la webcam, et restent correctement assises sur leur chaise pour montrer leur talent sur les jeux-vidéos.

Les Madmoizerg

Puisque nous sommes Français, je cite en première ligne les Madmoizerg. Ces jeunes femmes se respectent, jouent correctement et savent faire parler d’elles comme tout bon gamer, en faisant preuve de talent. Un grand merci, donc, cette communauté qui relève le niveau du Stream français et redore le blason de la gent féminine. Réussissant à faire preuve de professionnalisme et surtout, d’impartialité, ces streameuses sont très intéressantes et divertissantes, je vous conseille donc d’aller faire un tour sur leur website, et attention à ceux qui voudraient les troller, ce petit club saura comment vous accueillir.

KuteyPanda et consort

Elles ne sont pas seules du reste. Il y aurait énormément de personnes à citer, et je vais donc essayer de faire mon possible pour ne pas en oublier. Ajoutons à la liste KuteyPanda ainsi que DindraHeart, Cchristie, Ailuj, NyokoSilent et d’autres encore. Sachez, mesdemoiselles, que vous avez su faire preuve de patience et que vous regarder jouer avec passion reste un plaisir, non pas parce que vous êtes des femmes, mais parce que vous savez comment distraire et faire passer de bons moments.

Les FragDolls

Je ne saurais pas trop où situer la communauté des « FragDolls », ces femmes mannequins qui jouent très peu, effectuent des interviews et font surtout parler d’elles pour leur physique impressionnant et de par le fait que leur charisme est nettement plus élevé que la moyenne. Quoi qu’il en soit, cette dernière catégorie entre, à mon sens, plus facilement dans le milieu du gaming, car pour la plupart, ces dames ne se revendiquent pas comme telles, alors que les autres le crient haut et fort pour se démarquer de la communauté masculine.

Pour être une streameuse respectée, dans quelle catégorie selon vous faut-il ? Drama ? Top Modèle ? Joueuse confirmée ? Sex-Addict ? Ou tout simplement ne pas clamer être une fille et jouer ? Mesdemoiselles, je vous laisse répondre.

Jérémy Mattausch

The ARTchemists

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