Amateurs de sous-sols, adeptes de grottes et autres tunnels, ne faites pas l’économie de deux expositions actuellement à l’affiche, j’ai nommé Mondes souterrains. 20.000 lieux sous la terre au Louvre Lens et Métro ! Le Grand Paris en mouvement à la Cité de l’architecture et du patrimoine.
Métro ! Le Grand Paris en mouvement – Cité de l’architecture et du patrimoine
Depuis 1898, il ne cesse d’étendre sa toile toujours plus loin sur la région parisienne. D’année en année, le métro s’est développé, enrichi, perfectionné pour véhiculer aujourd’hui 4 millions de personnes au quotidien. Autant dire que les infrastructures ont intérêt à tenir le choc, vu l’affluence. En d’autres termes, plus de métro = plus de vie et une capitale à l’arrêt. Impensable quand on sait l’importance économique de Lutèce city, ses prétentions à devenir une capitale monde, un point vital de la vie européenne et mondiale.
C’est justement le but de l’exposition Métro ! Le Grand Paris en mouvement que de décortiquer le pourquoi du comment d’un réseau métropolitain toujours plus gigantesque avec des prolongations de lignes, des stations nouvelles, des zones inédites à desservir. Histoire, progrès, ce sont les mystères d’une infrastructure urbaine cruciale qu’on dissèque ici, comme un enjeu majeur d’aménagement du territoire, un défi architectural constamment renouvelé.
Mondes souterrains. 20.000 lieux sous la terre – Musée Louvre Lens
Si Métro ! Le Grand Paris se veut très technique, l’exposition Mondes souterrains. 20.000 lieux sous la terre ouvre les horizons en questionnant la fascination exercée sur les artistes au fil des âges par le sous-sol. Grotte, caverne, tunnel, tombe, de tout temps, le cœur de la terre fait peur autant qu’il attire. Les enfers s’y nichent, de même que les criminels, les vampires, les créatures les plus monstrueuses ou les plus féeriques.
Installé sur une terre de mines, le musée Louvre Lens est donc le lieu rêvé pour orchestrer cette exposition conçue comme une exploration des courants artistiques, mais aussi des psychés. Un regard tourné vers les œuvres du passé, mais aussi sur les créations présentes et à venir : c’est ici que l’on retrouve le tunnel sous la Manche… ou le développement du métro. Ou comment la fascination pour les souterrains se perpétue dans un contexte plus actuel ?
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