Exposition « Andres Serrano. Portraits de l’Amérique » : focale sur un pays en décomposition
Andres Serrano. Le nom fait grincer des dents, hérisser les poils des conservateurs, fait hurler les bien-pensants. Preuve que son œuvre est nécessaire, pour ne pas dire vitale ? De photo en portrait, Serrano dépeint une Amérique que personne n’a vraiment envie de voir, une Amérique qui saigne, qui pue, qui s’effondre sous ses contradictions. C’est brut, sans filtre ; c’est précisément ce qui fait toute la force de l’exposition…