Nature morte ou vie à l’oeuvre ?
La photographe, artiste et plasticienne finlandaise Saara Ekström interroge cette énigme à chaque cliché, dans chaque œuvre. Des cheveux traçant des arabesques sur l’immaculée blancheur d’une faïence d’évier, des chrysanthèmes illuminant la grise banalité d’une poubelle, … où trouver le beau dans le décomposé, le fabuleux dans le quotidien ?
Ses corolles de fleurs s’harmonisent avec de pâles champignons rebondis pour composer des bouquets d’un genre nouveau dont émanent une poésie tranquille et souriante. Quelque chose de la lumière d’Igmar Bergman pour illustrer les fruits de l’esprit, les méandres de la pensée ?
Et plus si affinités