Théâtre / Grand Guignol : « Et mourir de plaisir » ?
On y allait discrètement, avec son amant, sa maîtresse, en copains, pour s’encanailler, se chauffer les sens, se frotter à l’interdit du meurtre, de la perversité, de l’érotisme morbide, du macabre burlesque : un siècle avant les films d’horreur, le gore et les zombi pride, le Grand guignol déversait déjà des litres d’hémoglobine sur la scène d’un théâtre paumé au fond d’une cour de la Nouvelle Athènes, juste à côté de…