Speedlines Mangas : Kakumeiki Valvrave

L’humanité, une notion bien vague censée représenter l’être humain dans toutes ses qualités à travailler avec autrui et à vivre avec n’importe qui en harmonie. Et pourtant, pour atteindre certains objectifs nous n’hésitons pas à abandonner cette humanité et à rejeter une partie de nos pairs pour diverses raisons plus ou moins nobles. On peut alors se demander c’est cette notion d’humanité qui fait de nous des humains ? Ou bien est-ce le fait d’y renoncer?

Kakumeiki Valvrave, ou Valvrave le libérateur en français, est une anime produite par le studio Sunrise. Dirigé par Kō Matsu, un japonais bien connu pour avoir participé à des anime tel que Trigger, Egro Proxy, Gundam ou encore Durara, cette anime de Mécha futuriste semblait très attendu du public. De plus avec comme scénariste principal Ichirō Ōkouchi (Mahou Sensei Negima, Code Geass, Guilty Crown), je ne pouvais pas me permettre de passer là-dessus.

L’histoire tourne autour d’Haruto Tokishima, un étudiant peu combatif, et qui ne recherche donc presque jamais la victoire. Alors qu’il allait confesser son amour à Shoko Sashinami, une amie d’enfance, un incident se produit et Haruto la voit disparaître devant ses yeux. Décidant de la venger, le jeune garçon grimpe à bord d’un robot gigantesque et décide de l’utiliser afin d’exterminer les responsables de cette tragédie. Dans le processus, il n’aura d’autre recours que d’abandonner son humanité afin de pouvoir mettre en marche cet énorme Mécha et sauvera alors son école de l’attaque ennemie.

En résumé, une anime emplie d’action et une situation assez complexe pour ce héros, qui se perd entre son être et la bête qui sommeille en lui. Mais d’après le titre il semblerait qu’il sauvera sûrement aussi son monde, et peut-être même l’univers ? Peut-on donc devenir un des plus grand héros de tous les temps, alors qu’on n’est plus vraiment humain ? A vous de le découvrir et à la semaine prochaine pour Speedlines Mangas (et peut-être enfin les sorties estivales)!

Chris Raspail

Posted by Chris Raspail