Playlist ARTchemists #361 — Quelques sons qu’on n’entend pas assez sur les ondes (et c’est bien dommage)

Playlists The ART 1

La première datait du 5 juillet 2020… sur Youtube. Mais des playlists on en diffuse depuis le début du webmag ou presque. D’abord en publication avant de se limiter aux réseaux sociaux. Mais on en a un brin marre de tourner uniquement sur Insta/Facebook et consort. On a eu envie de revenir aux bases, aux fondamentaux. publier chez nous, dans nos murs, notre Villa Médicis digitale. Donc voilà la playlist #361 (à mon sens on en a bossées plus, mais bon en quinze ans, on a perdu le fil).

Et toujours la même histoire : on est tombés dessus par hasard, dans un coin d’algorithme mal éclairé, entre deux clics, deux digressions, deux cafés. Dix artistes. Dix morceaux. Dix raisons de penser que la scène musicale actuelle n’a pas besoin de paillettes pour briller. Il suffit d’écouter — vraiment écouter.

Cette semaine, dans cette fameuse playlist ARTchemists #361 qui renoue avec la tradition de la chronique slasheuse, il y a du bizarre, du brut, du bancal, du beau aussi. De quoi chahuter les oreilles trop sages, interpeler les curieux de bon son, de mélodies inédites. Au programme :

  • Tune-Yards ouvre le bal avec « Limelight », et comme toujours chez eux, ça tangue, ça pulse, ça fait vriller les genres.
  • Lone Assembly enchaîne avec « The Pain Keeper », une montée en tension au bord de la rupture, voix spectrale sur synthé en apnée.
  • Egoism balance « New Friends », ballade empoisonnée pour solitudes connectées.
  • Hozho pose « Shadow of My Tears » : sept minutes d’ombres élégantes, quelque part entre techno et trip introspectif.
  • Yunx livre une capsule sonique « (0115 140524) » comme un code à déchiffrer dans une dystopie IDM.
  • Portal Complex signe le retour de Pluton avec « Return of Pluto », bande-son idéale pour léviter dans un tunnel de néons violets.
  • Sept claque « Braces » comme une rage froide, bien servie par un clip frontal et brutal.
  • Japanese Breakfast nous attrape au coin de la fenêtre avec « Picture Window », douce-amère comme un souvenir flouté.
  • Stranger nous traîne dans une errance post-moderne avec « Wanderer » — du shoegaze en apesanteur.
  • Et on finit avec Funeral Commercial et « Fumble », chute maîtrisée, dérapage délicieux, entre noise et élégance désinvolte.

Pourquoi cette playlist ?

Parce qu’on en a marre d’attendre que les artistes explosent pour les écouter.
Parce que la musique ne se résume pas à ce que te sert Spotify en boucle.
Parce que chaque semaine, quelque part dans un studio, une chambre, une cave ou un squat, des sons naissent et méritent d’être entendus.

Chez The ARTchemists, on les capte. Et on vous les file.

Faites-la tourner, partagez, commentez, et surtout : soutenez la scène émergente.

Parce que l’avenir de la musique, c’est pas dans les charts.
C’est là. Dans cette playlist.
Et dans les précédentes, les suivantes.

Pour écouter les playlists The ARTchemists,

Padme Purple

Posted by Padme Purple

Padmé Purple est LA rédactrice spécialisée musique et subcultures du webmagazine The ARTchemists. Punk revendiquée, elle s'occupe des playlists, du repérage des artistes, des festivals, des concerts. C'est aussi la première à monter au créneau quand il s'agit de gueuler !