L’un d’entre eux a la colonne vertébrale qui se bétonne progressivement, l’autre a viré sa mère abusive de sa vie avec perte et fracas, le troisième est un baiseur compulsif, le quatrième a un penchant incontrôlé pour la violence. A eux quatre, ils vont former le combo de glam métal le plus populaire au monde et laisser derrière eux neuf albums ainsi qu’une trace indélébile dans l’histoire du rock, tracée…
NME, Sounds, Smash Hits, Q, More, … je vous passe le reste : la liste est longue des magazines auxquels David Hepworth a contribué, les alimentant de chroniques rock acérées depuis l’aube des années 80. Une référence en la matière donc, un fin connaisseur et un regard pénétrant qui depuis un demi siècle cherche à décrypter les arcanes d’un genre qui ne souffre aucune tentative de définition précise. Car définir, c’est…
Bardé de récompenses, plébiscité ! Enfin nous venons de visionner Bohemian Rhapsody, soit la geste filmique du mythique groupe de rock Queen, depuis ses débuts jusqu’à la consécration du concert planétaire Live Aid, le tout drivé par un Bryan Singer tout à fait inspiré dés qu’il s’agit de parler de super héros. Mythique : c’est bien le souci. Comment restituer la carrière exceptionnelle de ces quatre gars visiblement touchés par…
Et on vous conseille vivement de visionner les deux en tir croisé car ils sont complémentaires et permettent de saisir la véritable portée de cette enième escroquerie du rock’n’roll à l’heure du digital roi. D’un côté donc Fyre: The Greatest Party That Never Happened signé Chris Smith et propulsé par Netflix, de l’autre Fyre Fraud mis en boite par Jenner Furst et Julia Willoughby et diffusé par Hulu : au centre…
Et pas qu’un peu mon m’veu ! « Sexe, violence, argent, les nouveaux excès de la musique » qu’elle sous-titre son brûlot, la Anne-Sophie Jahn, histoire d’en rajouter dans le sordide et l’accrocheur ! Mais au finish derrière le titre bien alléchant, c’est une vision très juste du business qu’elle déballe en fanfare, à grands renforts d’exemples juteux à souhait ! Et d’une perception très pointue du milieu, elle qui y traîne ses guêtres d’intervieweuse…
Allez on retourne fouiller les étagères du Garage of Rock … et on plonge le pif dans le très nécessaire Une Chanson, l’addition. Ou comment transformer une web-série en encyclopédie vivante de la chanson moderne. Et au cœur de cette tourmente mélodique, un certain Samuel Desgane, visiblement dingue de musique actuelle et qui a largement pris la tête de ses potes avec ses anecdotes avant qu’on lui propose de raconter…
« Un jour j’en ai eu assez de regarder le cul des autres » … Et c’est ainsi que Iggy Pop a quitté sa batterie pour devenir le front man d’un des groupes les plus emblématiques de l’histoire du rock. Les Stooges ont en effet laissé leur trace dans ce terreau artistique incroyable, au moment où toute la culture moderne bascule, où les vieilles valeurs morales et esthétiques partent en fumée. Et…
On vous avait prévenu : les tiroirs du Garage of Rock sont plein de surprises. Jade Bird en fait partie. Une petit minois de chaton, un air décidé, le sens du rythme, la donzelle a tout d’une icône rock en devenir. La preuve : Une anglaise donc, mais un indéniable petit air ricain – Somewhere American titrait son premier EP, pas un hasard – et pas franchement envie de se laisser marcher…
Faut-il vendre son âme au diable pour devenir une star ? Et le rester ? Faut-il se foutre en l’air à coup de shooteuse à l’âge de 27 ans afin d’ inscrire son nom en lettres de feu au panthéon des dieux du rock, y demeurer pour l’éternité et continuer d’épater des générations de gamins en quête de frissons musicaux ? Eh bien, non ! Racontée comme un récit fantastique à la Docteur…
Culture rock, allure rock, look rock, style rock … n’en jetez plus, je vais vomir … marketing et communication déclinent désormais le rock à toutes les sauces pour vendre la moindre saloperie, musicale ou autre, parce que tu comprends, c’est teeeeeeellement stylé quoaaaaah … « La pub a vidé la contre-culture musicale de son sens » clame Ursula Michel le 22 février 2018 dans les colonnes digitales de Slate.fr … et elle…
