Restons en dehors des débats qui agite la sphère audiovisuelle, laissons de côté le mode de diffusion orchestré par Netflix pour la sortie de Beasts of no nation et concentrons-nous sur le film enlui-même. Force est alors de constater que cette production est d’une rare portée, doublée d’une grande qualité et d’une rare pertinence. Pourtant le sujet d’origine était des plus glissants, des plus délicats à traiter sans tomber dans…

Alphabet : l’école comme castration de la créativité
Voici en substance le fil directeur du documentaire de Erwin Wagenhofer : dernier volet de sa « Trilogie de l’épuisement » débutée avec We feed the world et Let’s make money, le réalisateur allemand se penche sur la manière dont l’éducation moderne formate les esprits, quitte à avorter toute forme de pensée divergente et d’innovation. En 1h48 d’interviews aux quatre coins du monde, c’est un séisme intellectuel qu’il dépeint, soulignant ainsi…

A l’avant garde : Thierry Boutemy
Le monde se déchire encore, toujours, depuis l’aube des temps. Les fleurs de Thierry Boutemy, douces de carnation, soyeuses et coquettement froissées, sauvages et pudiques, un instant nous rassurent, embaumant les cauchemars diaphanes de leur parfum diffus comme les fantômes. Fleuriste de formation, Thierry Boutemy a vite oublié la théorie pour laisser parler son coeur, sa fantaisie, son émotion. Dans son antre bruxelloise, il compose de véritables poèmes de pétales,…

A l’avant-garde : Candice Angelini – Cendre
Dentelles de fil de fer, sculptures convulsives, perles diaphanes, fleurs pastel, … Candice Angelini conçoit ses chapeaux comme des émanations oniriques où l’improbable jouxte l’occulte. Cendre n’est qu’un exemple parmi tant d’autres de la dextérité et de l’imagination déployées par cette modiste pour le moins baroque, qui conjugue mode et envoûtement. Si elle s’échappe parfois pour chiffonner poupées et sculptures comme le ferait une sorcière vaudou, c’est dans le monde…

Une jeunesse allemande : genèse d’un terrorisme révolutionnaire
Allemagne, fin des années 60 : les Trente Glorieuses à leur apogée, une croissance économique qui ne profite pas à tous, la Guerre froide, le conflit vietnamien … Malgré le confort, malgré la reconstruction, malgré le développement des industries, les sociétés modernes se tourmentent. Et c’est la jeunesse qui exprime ces doutes. De plus en plus fort. Par tous les moyens. Avant d’agir. Violemment. width= »425″ height= »350″> Le documentaire de Jean-Gabriel Periot…

Trouvaille Musique : Deluxe
Electro, groove, hip-hop, pop, funk … une moustache de ci delà et tant d’autres choses : l’équation Deluxe est à géométrie variable pour notre plus grand plaisir. Preuve mélodique avec le dernier bébé du groupe : width= »425″ height= »350″> De l’éclat, de la chaleur, du rythme, de l’énergie, du charisme ? Ce qui est sûr, c’est que Deluxe sait y faire pour regonfler le moral et les potentiels, faire friser de bonheur la pilosité…

Le Désolé et L’Enchanté : Les Mille et une Nuits, suite et fin d’un cycle
Inutile de pavoiser. L’accueil public des deux premiers volets de la trilogie de Miguel Gomes n’est sans doute pas à la hauteur des attentes. Suite à la sortie de l’épisode 3 « L’Enchanté », retour obligé, si tout le monde suit, sur la deuxième partie sortie fin juillet : « Le Désolé ». Beaucoup plus posé que « L’inquiet », ce second volume se distingue d’abord par une puissance formelle surprenante. Une mise en scène dépourvue d’effet…

Trouvaille musicale : Balladur
Une nouvelle fois, les 80’s ont fait du ravage dans la conscience et l’imaginaire des jeunes musiciens de l’Hexagone. Balladur (hommage à un certaine figure politique ou pied de nez ironique aux années où il a gouverné???) en témoigne avec maestria et la rigueur d’une aiguille de tatoueur propulsée à plein régime à la surface de nos esgourdes : Balladur by Balladur Comme une carte de visite, la boite à rythme…

Rock’n Roll Princesses 2 : « Ma guitare, c’est ma femme ! »
« Tiens, je te présente ma femme … » dit-il en caressant amoureusement sa Gibson rutilante sous les projos … cette phrase, tout guitariste front man qui se respecte se doit de la sortir à la jolie fille qui déboule dans son périmètre de sécurité créatrice … manquerait plus qu’il tombe dingue et que la demoiselle le tenant par les couilles et le coeur joue du chantage affectif : « c’est elle ou moi »….

Portrait : Mina Kavani, the persian star …
Des yeux comme des lacs, dont les flots oscillent entre le bleu et le vert, … des yeux de jeune chat, où brillent la curiosité, la candeur, l’effronterie parfois, une énergie et une détermination sans faille … de Mina Kavani on ne voit d’abord que les yeux … Quand enfin on arrive à sortir de ces prunelles hypnotiques, on découvre un visage anguleux, une masse de cheveux bruns, une allure…