A peine sortis du musée portuaire et de la Scène Nationale du Bateau Feu, c’est au cœur du FRAC Nord Pas de Calais que nous nous engouffrons. Sa refonte a marqué les esprits : programmé comme l’un des points d’orgue de Dunkerque capitale régionale culturelle 2013, ce chantier a polarisé les symboles en célébrant à la fois les 30 ans de l’institution des fonds régionaux d’art contemporain, une politique culturelle…
C’est lors de notre visite du musée portuaire de Dunkerque que nous découvrons l’univers de l’artiste brestois. Chamarrés, pétillants de couleurs vives, ses marins, ses phares et ses bateaux oscillent sur des vagues de lignes imprimées, accompagnées de dauphins et de baleines. On aime ce trait hybride de bande dessinée et de street art, proche à la fois de l’art naïf et de l’animation sophistiquée. Ramine donne à ses oeuvres…
Apologue : L’apologue est un discours narratif démonstratif et allégorique, à visée argumentative et didactique, rédigé en vers ou en prose ; c’est un récit dont on tire une leçon. Merci Wikipedia … dit comme ça, c’est tout sauf attractif ! Mais quand c’est Gabriel Abrante qui s’y colle, alors là, c’est autre chose. Car c’est bien de cela qu’il s’agit : les courts métrages de ce jeune réalisateur farfelu et si juste relèvent de l’apologue tel qu’un Perrault, un La Fontaine, un…
Et des salles bondées en cette Nuit des Musées ! Il faut bien le reconnaître, l’univers de la Rousse fascine, et les curieux se pressent devant les vitrines qui relatent l’histoire de la marée chaussée parisienne. Depuis les premiers édits signés de la main de Louis XIV jusqu’aux pavés de Mai 68, ce sont quatre siècles de luttes contre le crime qui déroulent leurs péripéties. Textes officiels confrontent uniformes variés et…
Pour ceux qui suivent régulièrement nos pérégrinations en terrain culturel mutant, le Bateau Feu n’est pas inconnu : nous en avons croisé la route dés nos premières minutes à Dunkerque 2013, où ce patronyme désignant habituellement les phares flottants illuminant les rades des ports nordiques baptise ici la scène nationale depuis maintenant 1991. Symbolique : le théâtre constitue un flambeau intellectuel d’importance au cœur de cette ville et de sa région. Après…
Enfin le mot est lâché, qui résonne comme un claquement de fouet : fraude. Terme fort et sans appel pour désigner les us et coutumes du milieu bancaire tel que nous l’avons laissé dériver et péricliter dans notre ignorance des arcanes de la finance et notre engourdissement de citoyens fainéants et repus, occupés de nos petits conforts. Mais pouvions-nous seulement imaginer l’ampleur de ce scandaleux désastre enclenché par les rouages…
Avouons-le, certains concepts de philosophie sont juste totalement incompréhensibles. Les générations de lycéens confrontés aux révisions du bac peuvent en témoigner. Quid alors de Monsieur Tout Le Monde qui a bien d’autres chats à fouetter que de cerner des notions comme le stoïcisme, le syncrétisme, le déterminisme, le panthéisme et autres ismes dont l’ingurgitation forcée en classe de terminale les a dégoûtés à jamais ? Dommage, dans le tas, il…
Il y a cinq siècles environ, un bébé naissait dans une petite ville de la campagne anglaise. Fils de gantier, cet enfant fut prénommé William. Un enfant prédestiné que le fils de Master Shakespeare, puisque futur homme de théâtre chéri du public londonien, de la cour d’Elisabeth Iere puis de Jacques Ier, promis à la postérité et au rang d’auteur universel. Shakespeare…, le grand Will…, le Barde, … aujourd’hui encore…
Le film de Katrin Gebbe commence et se termine dans l’eau : l’eau limpide et lumineuse d’une rivière où l’on baptise Tore, l’eau sale et croupie d’une mare où l’on jette son corps agonisant et mutilé. Entre cette naissance et cette mort, la narration de son martyre, lente, précise, sans pitié ni ellipse aucune, effrayante, épouvantable, inacceptable, d’une beauté sidérante dans sa laideur absolue. Une Passion moderne que celle de ce…
Monumentale : pendant trois jours, l’installation numérique de Miguel Chevalier a habillé la façade du Grand Palais à l’occasion de Art Paris Art Fair 2014. Entre cellule en mutation, vague multicolore et délire psychédélique, la projection a fait vibrer les sculptures du XIXeme siècle d’un souffle moderne, rythmé et poétique. A l’image du bouillonnement créatif exposé à l’intérieur des murs à l’occasion du salon d’art contemporain, L’origine du monde s’inspire…