The ARTchemists 10 ans plus tard : les grands travaux commencent !!!

the artchemists 10 ans

« Putain 10 ans !!! » Désolée de piller la réplique phare de la marionnette de Chirac. C’est pas qu’on soit des Guignols de l’info, mais on a grandi avec, et franchement, à l’heure de souffler les 10 bougies de The ARTchemists, c’est le seul truc qui m’est venu à l’esprit pour introduire ce texte que je dois rédiger, vu que Dauphine, Delphine et Benjamin se sont bien dégonflés pour s’y coller. Du coup, c’est Padmé la Grognarde qui va au charbon, merci la team ! Et là j’étais partie en première version de texte sur un blabla à la concon en mode « 1er avril 2011, souvenez-vous, quelle émotion, et tous nos souvenirs, et on fait partie des pionniers … » Et merde. 2011/2021 : dix ans pour parler de culture, révéler des artistes, trouver des sujets … nos souvenirs, nous vous les raconterons peut-être un jour. Pour l’instant, place au présent et au futur.

Du tangage dans la forme

Le présent : tenir la cadence malgré le tyran covidien qui a gelé l’ensemble des activités culturelles. Toutes les activités culturelles ? Non, certaines résistent encore à l’envahisseur en empruntant les voies désincarnées mais néanmoins bien pratiques du web. Ou en revenant aux sources : les tréteaux, l’art dans la rue, la débrouille, le système D. C’est ce filon que nous allons suivre, épauler au besoin, sans lâcher le reste bien sûr. Objectifs :

  • continuer à détecter de la pépite artistique, des jeunes talents toutes disciplines confondues ;
  • fournir à nos chers lecteurs des outils de compréhension du monde, en mode éducation populaire.

Bref rien de nouveau sous le soleil quant au fond. Par contre, il va y avoir du tangage dans la forme. Eh oui, avec 10 ans de vie au compteur, le vaisseau The ARTchemists a quelques heures de route, pas beaucoup de gnons, mais bon, il serait temps de faire le ménage et de moderniser ce flagship.

On a rafraîchi le logo !

1er dépoussiérage : le logo ! On n’a pas changé la police de caractère vu qu’elle est tatouée dans le dos de la rédac chef. Par contre on a un peu rajeuni le tout, notamment nos étoiles, à la base un détournement de connexion synaptique trafiquée avec les moyens du bord ; eh oui mes p’tits loups, il y a dix ans, on n’avait pas tous les outils de créa dont on dispose aujourd’hui.

Insta, les filtres, tout ça, on n’avait pas. C’était pas l’âge de glace digital mais presque (l’occasion de souligner les mutations profondes opérées en une décennie, un truc de dingue). Bref on a profité des nouveaux moyens à dispo pour rafraîchir le logo et afficher des étincelles un brin interstellaires (normal maintenant qu’on est sur Mars, vous saviez pas?), avec une jolie couleur verte chargée d’espoir, de croissance … et de nature.

Un site web, ça consomme … trop !

Ce qui nous amène au deuxième dépoussiérage qui tient plus du chantier pharaonique qu’autre chose. Rendre The ARTchemists le plus green possible ! N’oubliez pas qu’un site web, ça consomme de l’énergie, beaucoup, beaucoup trop même. «Selon Greenpeace, le secteur informatique représente aujourd’hui 7 % de la consommation mondiale d’électricité. Ce chiffre continue d’augmenter avec la multiplication des objets connectés, (entre 50 à 80 milliards d’ici 2020 selon les estimations d’Alain Anglade)». Dixit le site linfodurable.fr … en 2017 ! On imagine les dégâts quand on ajoute à tout ça les filtres, les applis, l’IA, la VR …

Bref tous les gadgets certes très ludiques mais pas forcément utiles crées par les pros du secteur pour capter l’attention d’internautes saturés par l’infobésité, ouais je sais, c’est pas sympa à lire, mais c’est pas moi qui aie inventé le concept d’économie de l’attention. Bref tout ça pour dire que chaque opé réalisée sur un site ou un réseau social, ça a une empreinte carbone bien lourde. Selon Brut, le beau pays d’internet, s’il existait, caracolerait en 6eme place au palmarès des contrées les plus pollueuses.

Feuille de route

Je vous passe les détails sur la consommation d’énergie occasionnée par l’affichage d’une page de site (advency.fr en parle très bien), surtout quand elle est construite de manière complexe, bourrée de photos en haute déf, saturée de plugins … The ARTchemists sont par essence des pure players, c’est notre ADN depuis 10 ans, et sans la toile nous ne serions pas là. Mais il n’empêche qu’il est largement temps, avec nos plus de 3000 articles, 21 000 étiquettes à la louche (pour ce que ça sert, franchement!) et centaines de pages de faire un peu de ménage. Et de repenser The ARTchemists autrement.

C’est notre mission pour notre 10eme anniversaire, notre feuille de route, nos devoirs des douze prochains mois! On est parti pour un an de travaux, en continuant d’émettre. On a une idée de ce qu’on veut, plein de réalisations dans les tuyaux, qu’on fera aboutir comme d’hab, au fil de nos inspirations et selon les dispos de nos plannings par ailleurs surchargés par des side projects divers. Dans tous les cas, on reste dans l’esprit rock’n’roll qui nous définit depuis notre gestation, quand nous étions encore une simple étincelle dans la matrice.

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En conclusion … est-ce le mot adéquat au moment d’enclencher un nouveau cycle créatif ? Reprenons notre credo : et plus si affinités ? Suivez-nous régulièrement, on vous tiendra au courant du chantier.

Padme Purple

Posted by Padme Purple

Padmé Purple est LA rédactrice spécialisée musique et subcultures du webmagazine The ARTchemists. Punk revendiquée, elle s'occupe des playlists, du repérage des artistes, des festivals, des concerts. C'est aussi la première à monter au créneau quand il s'agit de gueuler !