A chaque maraude culturelle ARTchemisienne une découverte culinaire ? Ce weekend c’est sur Guimi House que nous tombons, au fil de la rue Turbigo, quelques mètres du boulevard Sébastopol. Couleurs acidulées, rose bonbon et vert pomme, l’ambiance se veut girly mais dans l’assiette c’est la tradition du dessert version Hong Kong qui est au rendez-vous. C’est que là-bas, les sucreries abondent et les restaurants spécialisés aussi.
Guimi House s’en inspire, dans une version un peu plus « kawai » certes mais respectueuse d’une tradition à la fois respectée et appréciée. Le menu privilégie les douceurs à boire et à manger, chaudes ou froides, où le taro et les haricots rouges s’harmonisent avec la mangue et la fraise, le matcha ou le litchi. Tout cela est très beau sur le papier mais en réalité ?
Eh bien ma foi ça se laisse manger … tout particulièrement le salé. Outre deux virgin mojitos citron vert et litchi, nous entamons le repas avec des brioches et des raviolis à la vapeur, du beauf piquant cuit dans une feuille … et c’est juste délicieux, tout particulièrement le bouillon au fumet de poisson, à peine relevé, savoureux.
Suivent des gâteaux de crêpe à la mangue, une neige de glace à la fraise et des perles de tapioca au lait de coco, pamplemousse et mangue. La neige de glace est un régal, à faire fondre au plus vite dans la bouche, les gâteaux de crêpe révèlent une mousseline onctueuse, le tapioca est un trait d’union entre la soupe sucrée et la crème.
Nous ressortons repus et tout contents, après ces plaisirs régressifs venus d’Ailleurs preuve que le dessert demeure un des meilleurs moyens de se réconcilier avec la vie, partout à la surface de notre bonne vieille Terre.
Et plus si affinités
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