Festival d’Avignon Day 1 : 36 degrés et le choc Thyeste !

La première impression, c’est ça : la chaleur, étouffante. A peine sortie de la gare. Ça vous tombe dessus avec le bruit des cigales. Et puis aussi, la foule, dense et compacte sur le cours Jean Jaurès.

Tout de suite happée dans ce tourbillon, il faut se frayer un chemin, résister aux sollicitations de toutes parts des personnes qui tractent et arriver enfin, soulagée à l’ombre du Palais des Papes, chez mes hôtes, option vieilles pierres, tomettes et terrasse ombragée, ça me va ! Et puis déjà repartir, courir, se perdre, dans ces ruelles sinueuse, pour la première pièce : Louise de Gregory Barco, avec la délicieuse Nicole Calfan, et le talentueux Bertrand Degremont.

Joie de retrouver la troupe, repartir pour un autre rendez vous, humer cette ambiance folle, les rues qui grouillent de monde, des affiches partout, placardées de manière anarchique, aimer déjà cette douce folie qui s’est emparée de la ville, celle ci fournit un décor si parfait à la passion du théâtre.

Il y a ces salles qui poussent partout, dans les arrières cours, ou d’anciennes chapelles, aux noms plus enchanteurs les unes que les autres : théâtre des amants, théâtre de l’ange, l’arrache coeur… Il y a surtout la cour d’honneur du Palais des Papes, premier vrai choc de ce festival.

Thyeste de Sénèque mis en scène par Thomas Jolly m’a prise aux tripes, retour hagard dans la nuit avignonnaise, saisie par l’effroi et en même temps la beauté de ce spectacle, on espère un peu de fraîcheur le soir, qui ne viendra pas… mais la félicité est bien là, et ne me quitte pas.

Quelle entrée en matière incroyable, j’en redemande !

Et plus si affinités

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Anne Verdaguer

Posted by Anne Verdaguer