Des binômes de flics, films et séries TV en regorgent, qui rivalisent dans l’originalité : mais que se passe-t-il quand le tandem est composé d’un ex pandor semi psychopathe et complètement stone et d’une mini licorne turquoise volante et imaginaire ? Voici en gros le pitch de la série Happy ! Récemment atterris sur Netflix après avoir explosé SIFI, ces huit épisodes déjantés adaptent à l’écran le comic book du même nom, avec…

The Death of Staline : L’Aveu version Snatch ???
Autant vous le dire tout de suite, The Death of Staline décoiffe. Un vrai tourbillon de dinguerie politique, dans le contexte d’une URSS de guerre froide complètement hystérique, que Armando Iannucci présente comme une relecture de L’Aveu de Costa Gavras par le Guy Ritchie de Snatch. Vous êtes prévenus. Pourtant le sujet ne portait pas initialement à pareille ambiance … quoi que … Nous voici donc la nuit du 2…

A l’avant garde : Norihiro Sekitani
Âmes sensible s’abstenir : l’avant garde d’aujourd’hui est résolument gore, flesh and bones avec des nuances rose kawaï, blue lagoon et résolument grotesques. Eh oui, c’est possible, du moins dans l’imaginaire particulièrement exalté de Norihiro Sekitani, artiste collagiste japonais passionné par l’organisme au point d’en avoir fait l’élément central de ses tableaux. Un fantasme de cannibalisme ? Plus prosaïquement une fascination évidente pour le chromatisme viscéral que ce créatif pour le moins…

Goal of the dead : football zombi party !!!
TAAAAAADAAAAAAAAA ! On y est ! Le coup d’envoi du Mondial 2018, c’est aujourd’hui, dans la chaleur des stades russes. Bien sûr The ARTchemists ne pouvaient laisser passer cette occasion de mettre sur le tapis la culture foot, ses petits travers ou ses grandes richesses, déjà abordés avec la websérie documentaire Hors jeu ou très récemment Les Rebelles du foot. Mais bon ce soir c’est la fête donc on va taper dans…

Les Rebelles du foot : la liberté au bout des crampons
La justice, la tolérance, la paix, la démocratie également. Le refus de la tyrannie, du fascisme. Cela vous étonne, vous qui êtes habitués au foot spectacle, aux dérapages comportementaux des stars du ballon rond, aux salaires faramineux, aux fiestas, au celebrity marketing bien juteux mais pas forcément éthique, sans parler de la Fifa qui n’est pas trop regardante en matière de valeurs ? Eh bien à l’heure où le Mondial 2018…

Les Petits soldats du journalisme : quand Ruffin pourfend la machine médiatique à la base !
A savoir, la plus prestigieuse école de journalisme de France et d’Europe selon PPDA, le CFJ, Centre de Formation des journalistes, où le fondateur de Fakir entre par la grande porte en l’an de grâce 2000, avec l’âme d’un grand reporter, l’esprit engagé qu’on lui connaît, l’envie de marcher sur les traces de Zola, Albert Londres, … et d’immédiates désillusions qui vont rapidement prendre une saveur amère. Car le CFJ…

A l’avant garde : Yann Nguema – Anato-Me – 2018
« -Verre gravé au laser (Oblux) -Impression 3D (Sculpteo) -Anatomy Data » Voici les composantes de l’installation Anato-Me, créée spcialement à l’occsion de Attention Intelligences, l’exposition du Maif Social Club. Énoncé comme ça, ça a l’air basique, une simple équation, un procédé digitalo-industriel … bref de la matière sans âme qui sert de socle à un petit miracle esthétique, fait de superpositions, de lumières et d’ombres, d’un jeu sans fin de chair…

Distorsion : l’apocalypse culturelle a son mag !!!!
Et de belle facture encore ! Claquant de couleurs, dérangeant dans les thèmes, horripilant dans le registre sarcastique, vomitif dans le traitement de l’image, bref jubilatoire pour ceux qui n’en peuvent plus d’une presse plan plan, étriquée du cervelet et conventionnel à en déféquer des grenouilles. Issue de la culture fanzine, l’épopée Distorsion vient à point nommé foutre le dawa dans un paysage culturel d’une platitude de limande, balancer des coups…

Trouvaille : UltraVolta
Bon cette semaine, retour en terre nîmoise pour faire la focale sur une jeune pousse rock nommée UltraVolta : Pour sûr, ces messieurs en ont dans le générateur, rappelant par ailleurs que Nîmes fut et doit rester un berceau de la scène rock hexagonale la plus pure … même s’ils déclament dans la langue de Shakespeare, mais ça c’est pas grave ! Une guitare vigoureuse et claironnante, des percus claquantes et énervées,…

Vincennes, l’université perdue : en mémoire de la forêt pensante
On l’a aussi surnommée la Berkeley française, c’est dire si l’université de Vincennes, batie sur les charbons encore ardents de mai 68, a impacté les esprits du monde entier. On venait de partout pour y enseigner, y apprendre, y transmettre, y échanger, peu importe les origines, le degré de formation initial. Cela dura 12 ans … et puis on la rasa. Aujourd’hui il n’en reste rien qu’une clairière. C’est dans…