Certes je l’avoue, ce n’est guère glorieux de détourner ainsi le titre du film d’Agnès Varda, mais la référence s’imposait : quelque part, les héroïnes de Killing Eve sont les filles des deux amies de L’une chante, l’autre pas … mais cinquante ans ont passé, les féministes d’hier ont engendré une nouvelle race de guerrières doublées de garces surdouées, cruelles et sarcastiques, pires que les hommes quand il s ‘agit de…

Putain de foot : premier polar et ballon rond …
Ce jour, je vous propose de vous mettre sous la dent un premier roman signé Roland Chatard. Ancien flic, le Monsieur s’est distingué en sécurisant tous azimuts des centrales nucléaires, des commissariats … et des manifestations footballistiques ! Normal donc que Putain de foot fasse la jonction entre ces différents univers. Au cœur de l’intrigue, Philippe Scham, commissaire chevronné et vice-président d’un club de foot à la ramasse, qui vit dans…

A l’avant garde : Scott Teplin
Ok Scott Teplin n’est pas un débutant, mais est-ce bien grave quand on voit la vigueur de son trait ? Le Monsieur expose avec une assiduité de jeune homme depuis l’aube de l’an 2000, est exposé, collecté par les musées comme les galeries d’art, qui s’arrachent ses œuvres hautes en couleur. Il n’en demeure pas moins que son travail s’avère d’une grande fraîcheur, d’un dynamisme un rien provocateur mais ô combien…

Les Dilettantes : un bookbag à l’épaule !
Décidément la récupération et le détournement d’objets font les beaux jours de la mode. Après les paires de lunettes vintage rénovées de Lunetist, arrêtons-nous sur Les Dilettantes et leur univers littéraire fashion. Avec à la clé un concept aussi évident qu’efficace : chiner des beaux livres, les évider, en faire des pochettes ou des sacs à main originaux et d’une rare élégance. Esprit minaudière, quand tu nous tiens … et que…

Paraphilia : il était une fois des pédophiles et des enfants morts …
Rien que ce titre, vous avez déjà ouvert l’article … allez, ne dites pas non ! C’est la force de certains termes, de certaines tournures que d’attirer l’œil, de déclencher l’imaginaire, d’appuyer bien fort sur le bouton émotionnel. A ce petit jeu, Paraphilia (Sugar and spice dans la langue de Shakespeare, vive le cynisme) ne fera pas de dupe, même si beaucoup risquent fort de demeurer sur le carreau une fois…

A l’avant garde : Otto Ganz
D’Otto Ganz on évoque souvent la plume, l’écriture, la poésie revêche et sans pitié. Ici pourtant ce sont ses tableaux que nous mettons en avant, car l’auteur belge est aussi plasticien, comme d’autres cauchemardent ? Globes oculaires dilatés, crânes nus, attitudes prostrées, presque soumises, face au sort implacable qui joue nos vies aux dés, parce que tant d’horreurs décidées volontairement par une force supérieure, c’en est trop pour nos consciences déjà…

Tout va bien puisque nous sommes en vie : le journaliste, la banquière et son cancer allaient d’un pas égal vers le gouffre de la vie …
Mais y tombèrent-ils ? C’est la question en suspens dans ce livre particulièrement éprouvant, rédigé par un Denis Robert proprement galvanisé par son sujet. Si sa carrière d’investigateur explose avec Pendant les « affaires », les affaires continuent publié en 1996, il faut savoir que le monsieur avait déjà tâté du roman avec Chair Mathilde en 1991. C’est donc presque naturellement qu’il fusionne son cheval de bataille avec sa plume d’auteur pour produire…

Happy ! : Faster, Unicorn ! Kill ! Kill !
Des binômes de flics, films et séries TV en regorgent, qui rivalisent dans l’originalité : mais que se passe-t-il quand le tandem est composé d’un ex pandor semi psychopathe et complètement stone et d’une mini licorne turquoise volante et imaginaire ? Voici en gros le pitch de la série Happy ! Récemment atterris sur Netflix après avoir explosé SIFI, ces huit épisodes déjantés adaptent à l’écran le comic book du même nom, avec…

The Death of Staline : L’Aveu version Snatch ???
Autant vous le dire tout de suite, The Death of Staline décoiffe. Un vrai tourbillon de dinguerie politique, dans le contexte d’une URSS de guerre froide complètement hystérique, que Armando Iannucci présente comme une relecture de L’Aveu de Costa Gavras par le Guy Ritchie de Snatch. Vous êtes prévenus. Pourtant le sujet ne portait pas initialement à pareille ambiance … quoi que … Nous voici donc la nuit du 2…

A l’avant garde : Norihiro Sekitani
Âmes sensible s’abstenir : l’avant garde d’aujourd’hui est résolument gore, flesh and bones avec des nuances rose kawaï, blue lagoon et résolument grotesques. Eh oui, c’est possible, du moins dans l’imaginaire particulièrement exalté de Norihiro Sekitani, artiste collagiste japonais passionné par l’organisme au point d’en avoir fait l’élément central de ses tableaux. Un fantasme de cannibalisme ? Plus prosaïquement une fascination évidente pour le chromatisme viscéral que ce créatif pour le moins…