Quand l’art rencontre le sport, il se passe parfois des choses inattendues. La rencontre entre Andy Warhol et Muhammad Ali fait partie de ces moments où deux géants de leur discipline se croisent pour donner naissance à une image devenue iconique. D’un côté, Warhol, pape du Pop Art, obsessionnel des célébrités et des médias. De l’autre, Ali, boxeur flamboyant, poète provocateur, militant charismatique. Ensemble, ils vont transformer un simple portrait…

Le corps malmené : violences et mutations dans les animes pour ados
Vous vouliez du frisson, du dépassement de soi, un peu de shônen sauce Dragon Ball ? Vous avez eu Tokyo Ghoul, Attack on Titan, Chainsaw Man. Des œuvres qui vous arrachent la peau du visage pour mieux vous expliquer que votre corps ne vous appartient plus. Bienvenue dans l’ère de la souffrance organique animée. Le corps dans ces séries n’est plus un outil de conquête ou un champ de métamorphose…

Minuit Machine : la darkwave comme dans un bain de chrome tiède
Une ligne de basse glaciale, un beat qui tape sec comme une claque dans une cave berlinoise, une voix qui tremble à peine, mais qui saigne beaucoup. Minuit Machine nous engloutit dans la darkwave comme dans un bain de chrome tiède. On danse certes, on s’exorcise un peu au passage. Parce qu’avoir mal, c’est quelque part prouver qu’on est vivant ? Le point de départ : deux meufs, une machine L’histoire…

Séries et géopolitique : comprendre le monde par la fiction
La géopolitique fait peur. Elle semble complexe, truffée de cartes, de conflits, de stratégies nébuleuses, réservée aux experts. Pourtant, elle s’infiltre partout : dans nos vies, dans nos débats, dans nos écrans. Et de plus en plus, dans nos séries. Deux ouvrages parus à quelques années d’écart en offrent la preuve éclatante : La géopolitique des séries ou le triomphe de la peur de Dominique Moïsi (Flammarion, 2017) et J’assure…

Playlist #367 – Bruits de brume et décharges électriques
On avance à tâtons dans la brume mélodique. Ici, pas de plan d’eau tranquille mais des instants suspendus où la densité sonore s’accroche à tes tripes. Une semaine sous tension où les synthés glacés, les guitares tranchantes et le piano minimaliste se croisent, se heurtent, s’élèvent. Une cartographie sonore du doute, de la lutte, de l’urgence. Prêt·e·s à vous perdre ? Allez, on plonge. Les 10 artistes à l’honneur cette…

Brume assassine et psychose collective : bienvenue dans The Mist
Dans la série binge-watching, on venait à peine de boucler la première saison de L’Eternaute ( la suite, la suite ! ) qu’on embrayait sur The Mist. Histoire de rester dans une atmosphère météo-apocalyptique, mais avec une petite crainte quand même vu qu’adapter Stephen King au ciné, c’est en règle générale, sinon mission impossible, du moins risque absolu d’accoucher d’une soupe visuelle fadasse. Et là, divine surprise. Frank Darabont s’en tire…

Exposition « Bambou : du motif à l’objet » : le Musée des Arts décoratifs célèbre l’élégance silencieuse d’un végétal iconique
5eme édition du Printemps asiatique oblige, le très parisien Musée des Arts décoratifs (MAD) a orchestré l’exposition Bambou. Du motif à l’objet , nous conviant ainsi à une immersion élégante et contemplative au cœur de l’un des plus anciens symboles de la culture extrême-orientale. Voir cette publication sur Instagram Une publication partagée par MAD PARIS (@madparis) Une exposition en plusieurs actes Conçue par Béatrice Quette, conservatrice responsable des collections asiatiques, assistée…

L’Éternaute : neige apocalyptique sur l’Argentine
Elle fait partie des séries qui ont bousculé nos écrans cette année : avec L’Eternaute, le réalisateur argentin Bruno Stagnaro adapte la bande dessinée d’Héctor Germán Oesterheld et Francisco Solano López (1957‑59). L’occasion de prouver que les USA n’ont pas le monopole du genre, et que ce dernier, une fois de plus, sert à introduire une réflexion poussée sur notre société. La neige qui tue Buenos Aires : un soir d’été. Chacun…

Soleil noir : pourquoi la lumière estivale fascine les artistes
La lumière d’été est sans filtre. C’est une lumière qui expose tout — les pores, les peurs, les vérités. Éblouissante, elle ne pardonne rien. C’est peut-être pour cela que les artistes y reviennent, inlassablement. Car derrière l’éclat solaire, il y a l’inquiétude. Et derrière le bleu limpide, le vertige. Lumière blanche, ombre mentale Chez Giorgio De Chirico, les villes d’été sont vides.Le soleil y est omniprésent, mais inquiétant. Pas de…

Playlist #366 – Sous les cendres, encore des braises
Les jours raccourcissent, les esprits aussi. On suffoque dans la chaleur, on s’engourdit dans la répétition. Et pourtant… sous la surface tiède et léthargique, ça crépite. Pas une explosion, non. Un tison. Une tension sourde, électrique, un éclat d’émotion contenu prêt à griffer. Les dix morceaux de cette semaine vibrent d’une urgence feutrée, entre rage rentrée, solitude stylée, et éclats de grâce retenus. Rien de spectaculaire ici, mais tout est…