Cultural crash test : Stepart

Depuis le temps qu’on en parle entre nous, ça y est c’est fait : les premiers tests produits. Et là grosse surprise dans le lectorat : « Des tests produits ? Comment ça des tests produits ? »

Explication : The ARTchemists ont déjà tâté de la pub, et vous avez certainement pu observer des vidéos de promo sur l’ancien site. Oui … mais non : la pub au clic, c’est décidément pas notre truc.

  • Déjà parce que les couches culottes et les mutuelles, c’est pas du tout notre champ d’action ;
  • Ensuite parce que nous sommes les premiers à péter un câble lorsqu’une pub s’affiche en plein milieu de l’écran alors que nous effectuons une écoute ou une recherche ;
  • Enfin parce que nous avons quand même un minimum d’honnêteté intellectuelle et qu’on parle bien de ce qu’on connaît bien.

D’où cette idée de tester les produits culturels. Produits gastronomiques, produits dérivés customisés par des artistes, objets designés, … du moment que ça a un rapport au monde de l’art ou de la créativité, ça sera testé.

Premiers à subir The ARTchemists crash test : Stepart !

Stepart, confrérie d’artistes

Un hasard, une rencontre comme d’habitude, je tombe sur ce collectif via une plate forme de pub pour internet. Le concept m’accroche, il correspond à ce que je recherche, diffère de ce qu’on nous propose habituellement. Hors de question que j’accroche leurs encarts à l’aveuglette, je fais ma petite recherche, tombe sur le site, scrute les créations proposées : T Shirts, Sweats, foulards, illustrés par un ensemble d’artistes et produits en édition limitée.

Jolis, inattendus, les artworks frappent l’imaginaire : un lapin revolver, un chien qui demande la fessée, un canard en baskets, … le trait diffère suivant le dessinateur, il y a une identité, une présence, … une idée ? Je poursuis les recherches : le collectif est composé de graphistes et artworkers français, londoniens, berlinois, américains, japonais, en grande partie nourris du street art, de la surf culture, sans pour autant en dépendre.

Réunis sous la houlette de Morgan de Vismes et Quentin Pitot, qui gèrent l’ensemble et lui donnent son orientation commerciale. Je contacte ces messieurs, leur expose mon idée ; deal : ils me font confiance, jouent le jeu, visiblement curieux de voir ce que ça va donner, m’envoient un Tshirt et un foulard. Tous deux signés Frenzy Works, Ryoko dans le civil, illustratrice tokyoïte qui a fait ses armes en bossant avec les pontes de la jap fashion industry.

Bien qu’asiatique, la demoiselle s’inspire de la culture mexicaine avec néanmoins un mouvement, un traitement des couleurs qui n’est pas sans rappeler le manga (transversalité !) pour inventer des dessins largement impactés par les thèmes de la « lucha libre », « Santa de Guadalupe » ou « el dia de los muertos » : c’est ce dernier qui a retenu mon attention d’adepte des Vanités, j’en porte aussi bien en bijoux qu’en motif sur des vêtements, je suis donc en pays de connaissance.

C’est parti pour notre premier cultural crash test.

T Shirt : Cavalera – Frenzy Works

J’ai eu droit à un modèle blanc avec illustrations bleues (pas forcément mon first choice vu que j’abhorre cette couleur). Une taille S pour un Tshirt 100% coton fabriqué au Portugal (Stepart bataille pour produire dans les limites du territoire européen, histoire d’avoir des produits de qualité qui ne se délabrent pas au premier lavage) d’une forme droite (je regrette un peu, moi qui adore les formes près du corps).

Par contre je confirme : le T shirt a été porté, s’est trimballé un déménagement des plus musclés, a été roulé en boule, tiré, retroussé, … il n’a pas bougé. Idem au lavage (40° en machine) : la matière n’a pas bougé, le artwork non plus, pas de dégorgement, rien n’a déteint.

Petits plus :

  • un coton d’une grande douceur (bien qu’un peu transparent)
  • des coutures solides pour de belles finitions
  • une encolure échancrée mais qui se tient, dégageant un joli décolleté
  • un artwork très détaillé.

Foulard : Flower skull – Frenzy Works

Aaaaaah le foulard ! Là pour le coup j’ai craqué dés que je l’ai vu, et pour cause : il présente l’originalité de consteller une palette de couleurs très originales et gaies pour vivifier un thème macabre. Des crânes fleurs dansant au milieu de capucines d’un orange éclatant : on se retrouve pile poil dans un esprit haïtian zombi que je n’avais jamais vu jusqu’à présent. J’ai donc pris un plaisir pur à tester ce produit … et je lui ai fait subir le pire du pire en matière vestimentaire : je l’ai embarqué sur un concert (celui de the Cult pour ne pas le nommer), la Fête de l’Huma et Marsatac.

Et croyez-moi il a subi les derniers outrages textiles. Coincé sous une porte de placard, servant à m’éponger le front entre deux shootings et trois interviews, accroché à l’arrache au sac ou à la ceinture dans le feu de l’action, essuyant mon jean gorgé de flotte (en conférence de presse sur le patio des Docks du Sud, je me suis assise dans le seul fauteuil transformé en éponge par l’orage de l’aprèm’, … j’étais contente). Il a tenu.

Il a également tenu le lavage aussi : fabriqué à Lyon 70 % de coton – 30 % de soie, on oublie le lavage en machine, mais pas de panique, l’évier suffira, eau tiède, 10 gouttes de lessive, vous touillez, vous plongez le foulard, vous frottez si il y a des tâches, vous laissez tremper. Intact, je craignais un dégorgement vu le bleu pétrole du fond, mais non, pas de souci. Si vous voulez être sûrs, vous ajoutez quelques gouttes de vinaigre blanc, ça terminera le processus de fixation des couleurs (recette de grand-mère que tout gothique digne de ce nom devrait appliquer).

En bref, pas de souci sur les produits testés : ils sont solides.

Des prix raisonnables quand on prend en compte la qualité et l’originalité :

Tshirt : 35 euros

Foulard : 69 euros

Un investissement certes mais du long terme à coup sûr … Et de beaux cadeaux à faire :messieurs, franchement vos chéries vont adorer ; et mesdames n’hésitez pas à en profitez également, la collection Homme est également superbe.

En prime une ristourne de 10 % avec ce code : ARTIST

Et plus si affinités

Delphine Neimon

Posted by Delphine Neimon

Fondatrice, directrice, rédactrice en chef et rédactrice sur le webmagazine The ARTchemists, Delphine Neimon est par ailleurs rédactrice professionnelle, consultante et formatrice en communication. Son dada : créer des blogs professionnels. Sur The ARTchemists, outre l'administratif et la gestion du quotidien, elle s'occupe de politique, de société, de théâtre.

Website: https://www.theartchemists.com