Takato Yamamoto : l’érotisme gothique entre heisei et décadence symboliste
En 2014 déjà, nous évoquions son Saint Sebastian. Un exemple parmi tant d’autres du talent de Takato Yamamoto. L’artiste japonais dessine des adolescents transis de douleur, crucifiés avec délicatesse, enlacés par des serpents de soie, les yeux mi-clos, le sexe en veille, l’âme ailleurs. Son trait est plus fin qu’une gravure botanique, ses couleurs plus tristes qu’un encensoir renversé. Takato Yamamoto n’illustre pas : il convoque les spectres du désir,…